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Photo du rédacteurRegina Osega

La dépression post-partum; se perdre pour mieux se retrouver.

Voilà un article qui me sort de ma zone de confort, mais que je sens être nécessaire pour mon processus de rétablissement. J'espère sincèrement pouvoir vous inspirer avec cet article qui me demande du courage.


À la suite de mon accouchement, j'ai vécu une dépression post-partum qui m'a mené à devenir une maman à boutte. J'ai été hospitalisée en psychiatrie pendant un mois et 10 jours à l'hôpital Cité-de-la-Santé.


Ironiquement, je suis une intervenante en psychoéducation spécialisée en soutien à la parentalité, conférencière et fondatrice du Bonheur est à ta portée ainsi que du programme Parents à Bouttes.


La dépression post-partum est un sujet délicat et tabou. C'est tellement important de réussir à rompre le silence et de nous défaire de ce sentiment de culpabilité.


Selon Naître et grandir (2022), elle est une dépression qui survient après l’accouchement, touche de 15 à 20 % des nouvelles mères et peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant la naissance du bébé.


Les pères peuvent aussi souffrir de dépression post-partum, mais leurs symptômes sont moins apparents que ceux présentés par les mères (Naître et grandir, 2022).


Le traitement est plus efficace lorsque la dépression post-partum est détectée tôt.

Partager mon vécu est, sans aucun doute, un moyen pour moi de soutenir d'autres mamans.


Il existe plusieurs facteurs de risque dont ceux que j'avais ; avoir déjà vécu dans le passé une dépression, avoir récemment vécu des événements stressants tel qu'un déménagement, avoir des changements hormonaux, un manque de sommeil, un épuisement et/ou avoir un membre de sa famille qui a déjà souffert de dépression.


C'est tellement facile d'arriver à nous oublier comme parent. Personnellement, il a fallu que je me perds pour arriver à mieux me retrouver.


Je ressentais plusieurs symptômes dont; une profonde tristesse, des pleurs fréquents, de l'irritabilité, de la confusion et des crises d'anxiété.

Lors de mon hospitalisation, j'ai compris que je devais réapprendre à m'écouter, à me connaître et à m'aimer pour arriver à mieux prendre soin de MOI.
J'ai compris qu'il n'y a que moi qui sait ce qui est bon pour MOI.

Le bien-être se construit petit à petit et est étroitement lié à l'écoute de SOI. (Bien-être: 50 cartes inspirantes pour vous motiver au quotidien, 2024).

J'ai appris à être plus forte, plus résiliente et surtout plus douce avec moi-même.

Vers la fin de mon hospitalisation, j'ai profité pour retravailler sur mon programme Parents à Bouttes et, une fois de plus, j'ai la conviction qu'il faut OSER EXISTER afin de retrouver une harmonie familiale.


Il ne faut jamais oublier que TOUS les besoins des membres de la famille sont importants.


Actuellement, je vais beaucoup mieux et je travaille sur la gestion de mes émotions au quotidien. J'ai aussi un suivi à l'externe en psychiatrie.

La femme et la maman que je suis co-existent. ;)

Enfin, je vous encourage à oser aller chercher de l'aide professionnelle lorsque cela est nécessaire.


Pour d’autres astuces concrètes à poser dans votre quotidien afin de retrouver une harmonie familiale et devenir un parent équilibré, je vous invite à vous inscrire, dès maintenant, au défi gratuit Parents à Bouttes à venir prochainement.



Rédigé par: Regina Osega, Intervenante en psychoéducation spécialisée en soutien à la parentalité, maman, conférencière et Fondatrice du Bonheur est à ta portée


Candidate à la profession de psychoéducatrice



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